mardi, décembre 23, 2008

JOYEUSES FÊTES !

VIVE LE VENTE VIVE LE VENT VIVE LE VENT DE CHANGEMENT ! Et oui, ça y est, nous sommes bel et bien chez nous ! Nous avons emménagé vendredi dernier ! Quel magnifique cadeau de Noël ! Quel heureux temps des Fêtes ! Enfin chez soi !

Je profite de ce moment pour vous souhaiter une période des Fêtes extraordinaire ! Prenez le temps d'ÊTRE en famille, avec vos amis (e), vos amours ! Surtout avec vous même ! Prenez ce temps de réjouissance pour faire une pause. Savourez chaque instant en vous rappelant à quel point vous êtes des personnes choyées !
Au plaisir de vous croiser !

samedi, novembre 15, 2008

LE VOICI LE VOILÀ !

Il est tellement beau, on dirait un petit minou ! J'ai l'impression que Alexis se croit toujours au creux du ventre de sa mère. Il sait que quelque chose s'est passé, qu'un immense tremblement s'est produit, mais il n'a aucune idée encore de ce qu'il a vécu ! Depuis que j'ai eu la chance, chance qui n'a pu se reproduire cette fois-ci, de voir NAÎTRE un humain (en l'occurrence Lauriane), je suis encore plus sensible aux miracles de la vie. La naissance est devenue pour moi ce qui existe de plus beau et de plus naturel au monde. Ces images représentent bien ce que je perçois de la vie. À l'intérieur de cette petite personne, il existe tout un univers, une réalité que l'on ne peut percevoir si l'on persiste à demeurer en surface. En apparence, il ne semble pas être connecté à nous, mais au contraire, il est déjà en train de nous communiquer son besoin de vivre ! Malgré le fait qu'il ne parle pas, je l'entends nous dire "où suis-je ? Est-ce que vous pourriez me dire pourquoi depuis quelque temps je me sens ébranlé ? Comment se fait-il que je ne puisse plus moi-même subvenir à mes besoins, j'ai l'impression d'être dépendant de tout ce qui est extérieur à moi. Est-ce que je me trompe ou bien je ne contrôle plus grand chose ! " Cher Alexis, avant de tenter de répondre à toute tes questions, laisse-moi d'abord te souhaiter la bienvenue ! Dans un premier temps, j'aimerais pouvoir te dire où tu te trouves, mais j'ai peur de ne pas pouvoir te le confirmer. Aussi, je peux comprendre que tu te sentes ébranlé, car j'ai l'étrange sentiment que tu as dû quitter un monde parallèle avant d'atterrir ici, mais cela non plus je ne peux te le confirmer. Autre chose, il est possible que tu ressentes de la frustration par rapport à ta nouvelle dépen-
dance aux autres, lâche prise, dis-toi qu'elle est partagée cette interdépendance, les autres aussi ont dorénavant besoin de toi. Et pour ce qui est du contrôle, un conseil, accepte maintenant d'avoir perdu ce pouvoir, car tu pourrais perdre ta vie à vouloir le retrouver ! Tiens, tu ne m'as pas posé de question à propos de cette mystérieuse émotion qui t'envahie depuis maintenant une semaine. Cette émotion s'appelle l'amour ! Dis-toi mon bel Alexis que tu es un être privilégié, car tu es né avec ce pouvoir. Aimer c'est la seule chose qui compte, alors cesse de te poser trop questions et apprends à laisser ton coeur parler pour toi. Pour le moment accepte que tous ceux qui t'entourent t'aiment et aime les aussi, ainsi tu ne perdras jamais l'ESSENTIEL de vue !

mardi, novembre 11, 2008

OFFICIELLEMENT PROPRIO !

C'est hier que s'est officialisé l'achat de notre maison ! Nous voilà donc d'heureux PROPRIÉTAIRES ! Les gens qui nous vendent la maison y habitaient depuis maintenant 42 ans et y ont élevé une famille de quatre enfants, c'est pas croyable ! C'était un grand moment pour eux lorsque le tout s'est officialisé et un très GRAND moment pour nous ! J'imagine que ce sera encore plus fou lorsque nous franchirons la porte le 1er décembre prochain !
Entre temps, une autre bonne nouvelle a pris vie cette semaine, ma soeur a mis au monde un beau petit garçon de 7 livres et 20 pouces. Samedi matin, le 8 novembre, à 7 h 40. Il est en pleine santé et ressemble beaucoup à sa grande soeur Lauriane ! Je vous montrerai des photos sous peu.
Pour terminer sur une autre bonne note ! Mon chum et moi fêtons nos deux ans cette semaine ! Disons que nous avons profité de l'occasion pour célébrer la maison et nos deux ans hier, puisque mon chum lui s'envolera vers Las Vegas afin de célébrer tout cela ! Évidemment, il a d'autres bonnes raisons d'aller à Vegas, mais il prendra certainement un verre en pensant à sa blonde et sa nouvelle maison !

mardi, novembre 04, 2008

NOTRE HISTOIRE A COMMENCÉ

On ne sait plus toujours quand elle a commencé cette belle histoire, mais une chose est certaine, c'est qu'elle se continue. Dans quelques jours à peine, mon chum et moi serons propriétaires de cette charmante maison. Nous sommes littéralement tombés amoureux. On regardait depuis un bon bout de temps, mais au fond ce qu'on cherchait c'était tout simplement le coup de foudre. On en a visité plusieurs et chaque fois on trouvait suffisamment de quoi se convaincre qu'il devait exister mieux. Et un beau jour on a découvert celle-ci ! Enfin, une maison rien qu'à nous ! Le 1er décembre 2008 nous prendrons possession de notre nouvelle demeure, et nous serons définitivement des Shawiniganais, je suis tellement excitée c'est pas croyable. J'ai souvent l'impression de suivre un chemin déjà tout tracé, comme si le destin existait ! Et s'il existait ? Alors, je serais obligée de dire MERCI ! Oui, merci de me permettre de vivre une vie extraordiaire ! Et maintenant...à quoi m'attendre ? Peu importe, je suis prête ! D'ailleurs, à la veille de l'accouchement de ma soeur, qui attend un garçon, je me sens plus vivante que jamais ! J'ai fait la demande à ma soeur la semaine dernière, je lui ai demandé d'assister une fois de plus à son accouchement... J'espère que mon souhait pourra se réaliser ! En attendant je vous dis réchauffez-vous les uns les autres, car le froid est là pour rester !

lundi, septembre 15, 2008

PLACE AU THÉÂTRE


TGP
Escalader l'ivresse
ARTICLE - 11 septembre 2008
Karine Gélinas

photo: Éric Gélinas Le TGP démarre sa nouvelle saison avec Les Beaux Dimanches, texte de Marcel Dubé qui transpire les vapeurs d'alcool et les problèmes de couple. Entretien avec le comédien François Gagné. De retour à Trois-Rivières après une vingtaine d'années d'absence, François Gagné admet avec une joie évidente n'avoir jamais autant joué au théâtre. En trois ans, il s'est joint à trois différentes productions du Théâtre des Gens de la Place. Il s'est d'abord fait remarquer dans le rôle d'un chevalier misogyne dans La Locandiera, puis dans celui d'un voisin particulièrement envahissant dans Le Père Noël est une ordure. Maintenant, il s'apprête à donner ses traits à Victor, personnage central de la comédie dramatique Les Beaux Dimanches de Marcel Dubé. Une mise en scène de Marc-André Dowd, assisté de Marie-Andrée Leduc.
Écrite à la fin des années 60, cette pièce dépeint une certaine bourgeoisie qui, pour tromper l'ennui, s'évade dans le scotch, la bière et le whisky. On y retrouve plus particulièrement Victor et Hélène (Chantal Rivard), un couple au bord de la déchirure, au lendemain d'une soirée bien arrosée. Mais alors qu'Hélène, fatiguée de cette vie, a besoin de solitude, son mari réinvite tous leurs amis de la veille. Dès lors, les dés sont jetés... "La première réplique de la pièce, c'est: "Il ne pourrait pas pleuvoir des fois le dimanche matin?" Comme il fait beau, Victor se doute bien qu'il ne se reposera pas. À l'époque, on faisait des tours de machine, comme on disait, le dimanche, pour aller voir la famille. Et il sait que de la visite va arriver. Dans la discussion qu'il a avec sa femme et sa fille [Joliane Dufresne], on comprend l'effritement du couple et pourquoi ils en sont venus là. Il règle ses problèmes en buvant une bière. À 11h, il a déjà une bière dans les mains. On a un portrait du personnage assez rapidement. C'est répétitif: chaque dimanche, il reçoit du monde. Il a peur d'être seul", explique le comédien. "Là, c'est la dernière brosse avant que le couple n'éclate: on ne pense pas qu'il va survivre à ce dernier dimanche en famille."
LA DESCENTE AUX ENFERS
Pendant deux heures et demie, François Gagné devra jouer un homme devenant progressivement saoul. Comment trouve-t-il ce défi? Craint-il de tomber dans la caricature? "Oui, parce que je suis plus un acteur du comique, bien que ma palette soit assez large. Je peux faire du drame, du classique... Mais instinctivement, je suis quelqu'un qui vient de l'improvisation. Et dans l'impro, c'est beaucoup l'angle humoristique qui est mis à l'avant-plan. J'ai une très grande force là-dedans, par rapport à mon physique, ma capacité d'avoir le sens du rythme; j'ai fait l'École de l'humour et beaucoup d'autres trucs par rapport à l'humour", répond celui qui travaille pour la première fois un personnage aussi complexe et dense. "C'est vraiment le plus grand défi que j'ai eu à relever jusqu'à maintenant."
RIONS UN PEU
Les Beaux Dimanches se présentent comme une comédie dramatique. Si les problèmes d'alcool, de couple et entre générations teintent en grande partie le récit, où se cache le rire? "La comédie est dans ce que l'on va reconnaître dans les comportements humains. C'est-à-dire que c'est une situation qui est réaliste: on est dans une fête où il y a un paquet de monde qui prend un petit verre. Dans le milieu de la pièce, on n'est pas encore dans le pathétique de ce que l'alcool provoque. On est dans le côté festif."
À voir si vous aimezLes mises en scène de Marc-André Dowd

jeudi, août 14, 2008

DEMANDER PARDON

Avez-vous déjà remarqué qu'un sourrire en attirait un autre ? Ce matin, j'ai envie de vous parler d'un autre moment de la vie ! Ma belle Laurence, toi qui me laisse comme message que tu souhaites lire de la nouveauté sur mon blog, j'espère que tu apprécieras ce texte et qu'il te changera les idées l'espace d'un instant juste avant de reprendre le travail ! Hier, j'ai vécu une situation qui m'a poussée à réfléchir...HUM ! Jusqu'ici tout va bien, on ne sort pas trop de l'ordinaire, Véro en train de réfléchir...personne est déstabilisé ?
Je partais avec la voiture pour aller faire l'épicerie, j'étais dans la ruelle derrière chez moi et je reculais l'auto pour aller prendre mon chemin. Je vous assure que j'avais bien pris le temps de regarder à travers mes miroirs pour éviter d'hurter quoi ou plutôt qui que ce soit...BANG comme venu de nulle part un couple marchait juste là. J'ai eu le temps de freiner et d'apercevoir du coin de l'oeil...deux personnes VRAIMENT EN TA...ça y est je venais effectivement de heurter des gens...mais pas physiquement. Je ne fais ni un ni deux et j'affiche l'expression la plus sincèrement désolée sur mon visage, avec un soupçon de sourire. IMMÉDIATEMENT leur visage s'est adouci et a laissé place à de la sympathie et surtout à l'empathie. Ces gens venaient de comprendre que jamais je n'ai voulu leur faire quoique ce soit et que tout cela me rendait bein mal à l'aise. Non seulement leur changement d'attitude venait de me libérer, mais cela m'ouvrait la porte à leur demander pardon. J'ai rapidement ouvert la fenêtre de l'auto et gentillement je leur ai dis "je vous demande pardon" ils ont aussitôt répliqué "il n'y a rien là" Au fond, c'est vrai qu'il n'y avait rien là, mais cette situation aurait pu se dérouler d'une toute autre façon. J'étais dans le tort et ces gens le savaient et tout ce qui importait pour eux c'était que je l'admette.
Enfin, ce que j'ai beaucoup aimé de cet annecdote c'est que je me suis entendue demander pardon à de purs inconnus. Je vous mets au défi de vous souvenir à quand remonte le moment ou vous avez prononcé ces mots JE TE DEMANDE PARDON aussi clairement. J'ai été étonnée de cette parole qui sortait de ma bouche et c'est avec un peu de honte que je vous l'avoue aujourd'hui. Je suis plutôt habituée de dire je m'excuse ou bien je suis désolée, mais demander pardon...je crois que je ne l'ai pas suffisamment demandé dans ma vie. Par contre, j'ai lu quelque part que, pour qu'un pardon soit accordé, il faut d'abord qu'il soit demandé. ET...pour être capable de demander à qui que ce soit PARDON, il faut je pense être en mesure de se l'accorder d'abord à soi-même.
Être humain, c'est pas toujours drôle, car il faut vivre avec les susceptibilités de chacun. Étant une personne TRÈS susceptible, je sais ce dont je parle. Toutefois, la prise de conscience que je tire de cet événement, c'est que pour ma part, je ne fais jamais rien dans l'intention de blesser des gens ou encore de faire du tort. Alors, tout cela me pousse aujourd'hui à me demander pardon pour tout ce qui un jour a pu faire du tort ou blesser quelqu'un, car jamais je n'ai voulu de mal, ainsi je m'accorde le pardonne ! Je vous invite à faire la même chose, c'est très libérateur. Vous verrez après cela ce sera plus simple de pardonner aux autres ! Juste avant de conclure, laissez-moi, vous raconter une dernière histoire. L'autre après-midi je marchais en ville à Shawi et une fois de plus j'ai été surprise par le ridicule. De l'autre côté de la rue un jeune homme était à vélo, il avait ses écouteurs sur les oreilles, lui roulait et au coin de la rue une voiture voulait tourner pour prendre la rue perpendiculaire. Lorsque le jeune (21 ans environ) voit la voiture et lui fait signe de passer, au même instant la personne dans la voiture par politesse fait signe au jeune homme de passer. Et voilà que le garçon sur son bike s'insulte, il n'était vraiment pas content. Il s'est mis à faire des signes à la voiture de passer sa presse. Une fois la voiture passée, il l'a dévisagée pendant au moins 1 minute et il regardait autour pour voir si LES AUTRES avaient vu ce qui venait de se passer ! Pauvre de lui, je crois sincèrement que la susceptibilité et surtout l'ORGUEIL le conduira à sa perte ! Ouf, instense à matin...pour moi c'est tous les jours de même ! En terminant, souvenez-vous qu'un pardon en attire un autre ! Bonne journée !

mardi, juillet 01, 2008

VIVENT LES PREMIÈRES FOIS

Y-a-t-il quelque chose de mal à aimer les premières fois ? Vous est-il déjà arrivé de vivre des déjà vu ? Pour ma part, il m'arrive très souvent de vivre des déjà vu, c'est-à-dire cette étrange impression d'avoir déjà vécu telle ou telle situation. On semble encore mal s'expliquer ce phénomène...En ce qui me concerne, je les vois comme des prémonitions. En fait, une prémonition prend davantage de sens lorsque l'on peut expliquer ce qui s'en vient. Dans mon cas, chaque fois que ce déjà vu m'arrive, je suis capable de dire "mon dieu, c'est fou, mais j'ai déjà vécu ce moment là" mais en réalité je suis incapable de prédire ce qui va suivre dans la seconde ou la prochaine minute. Donc, est-ce vraiment une prémonition ? J'en doute, mais lorsque cela arrive, c'est tout de même un peu paranormal ! L'espace d'un instant, je me sens remplie d'un pouvoir surhumain -:)
Un autre cas inexpliqué est celui de croire voir au loin une personne que l'on a pas vue depuis longtemps et de se rendre compte en approchant que ce n'est pas du tout celle que l'on croyait. Toutefois, 15 secondes plus tard, la personne qu'on avait imaginé voir arrive soudainement sur notre passage. Chaque fois j'en demeure renversée.
-:)
Aujourd'hui j'ai marché dans ma ville. J'avais le sentiment de marcher dans des paysages que je découvrais pour la première fois. Pourtant, cette route qui me conduisait de Shawinigan vers Shawinigan-Sud, je l'ai marchée des milliers de fois. On aurait dit que mes yeux savouraient chaque image, chaque couleur et qu'ils ne se souvenaient pas d'avoir déjà vu ces paysages. Plus je marchais, plus je prenais plaisir à me répéter, cet environnement est le mien, tout ce qui m'entoure m'a vue grandir. C'est drôle de regarder les choses autrement, prendre conscience que cette ville est la mienne et que 30 ans plus tard je la trouve encore très belle.
-:)
Quelqu'un m'a dit un jour, il n'y a pas si longtemps, "la seule constance dans la vie de Véronique Buisson c'est le changement !" Il n'avait pas tout à fait tort, mais ce que je trouve intéressant là-dedans, c'est que le changement n'est pas seulement dans ma vie, il est dans tout ! Tout change, tout évolue, tout se transforme et cela il faut prendre le temps de l'observer. D'accord, je raffole des premières fois, mais ce que j'aime plus que tout, c'est de prendre conscience des choses. J'aime regarder sous un nouvel angle ce que la vie me permet de rencontrer sur ma route. Ainsi, des premières fois, il devient plus facile d'en vivre chaque jour ! D'ailleurs, c'est en voyant les choses autrement qu'à un moment dans ma vie, pour la première fois, mes yeux ont vu mon chum non plus comme mon ami, mais plutôt mon amour ! Vivent les premières fois !

jeudi, juin 26, 2008

PETIT MOMENT DE LA VIE...

Je vous raconte un matin comme bien d'autres ! Vous savez, avec mon nouveau boulot, je suis souvent la dernière à me lever à la maison. Bon d'accord, nous ne sommes que deux, mais sachez que pour mon chum et moi nous sommes 3 ! Nous n'en sommes pas à enregistrer notre message de répondeur en disant " bonjour, vous êtes bien chez Guillaume, Véronique et Guizmo" mais pire encore...nous disons va voir maman, viens voir papa...ou encore c'est qui qui arrive, c'est papa ! Je l'avoue pour certain cela peut paraître dérangé, mais pour nous il n'y a rien de plus naturel ! Pour en revenir à ce matin. Je suis couchée, entre deux rêves, à moitié endormie et tout à coup j'entends mon chum me dire..."je ne trouve plus mes clefs et mon porte-feuille, tu as vu mes clefs et mon porte-feuille ?????????" Il semblait un peu paniqué. Je venais de comprendre pourquoi je l'entendais marcher de long en large dans l'appartement. J'ai immédiatement reconnu ce sentiment d'URGENCE. Sans plus tarder...je me lève. "Ça fait 15 minutes que je cherche partout" ajoute-t-il pour me signifier que ma participation est nécessaire. Et là...ces quelques mots viennent intérieurement me faire sourrire. À cet instant même, je me suis dit, voilà pourquoi les hommes et les femmes sont faits pour vivre ensemble. Ça y est, il ne peut plus se passer de moi. J'entendais dans ma tête la fameuse phrase "as-tu regardé avec tes yeux de gars" comme disait souvent ma mère. Alors, je fais ni un ni deux et je sors de la chambre, à peine sortie du cadrage, je tourne la tête à gauche et ensuite à droite, pour m'assurer de prendre la bonne direction. Et bang, le porte-feuille me saute en plein visage. Je n'ai pratiquement rien eu à faire. Il se trouvait là, sur la planche à repasser. Planche à repasser devant laquelle il avait assurément repassé 15 fois en 15 minutes. Il était stupéfait ! Il me dit "mais pourtant, j'avais regardé." Ensuite, je retourne sur mes pas, me dirige vers le salon et toute suite à ma gauche, j'aperçoie le meuble du téléphone. SURPRISE ! Les clefs y sont ! "Ah bien oui...bien oui...ce sont bien les clefs que je cherchais" me dit-il tout étonné... J'adore mon chum. Il s'est mis à rire, m'a regardé et m'a dit "je suis en retard !" Il a courru vers la porte et avant de sortir m'a crié avec le sourrire aux lèvres "tu sais, je ne peux plus me passer de toi." YÉÉÉÉ ! Une femme a de quoi être fière ! Je me suis dit, ma journée est faite, à qui d'autre pourrai-je être plus utile aujourd'hui ? Donc, toute fière, en me remémorant le visage de mon chum tout étonné qu'en 1 minute et quart j'aie retrouvé et son porte-feuille et ses clefs...je me rends aux toilettes. Ah les hommes, c'est-à-dire, ah mon homme, qu'est-ce qu'il ferait sans MOI ? Tsé une fille a le droit de se sentir indispensable ! Alors, un pipi plus tard et quelques mots de félicitations à moi-même, je me rappelle tout à coup, encore assise sur la toilette...que cette nuit, j'ai moi-même fini le rouleau et omis de le remplacer !!! Mais là...je ne peux pas crier MON CHUM...

mercredi, juin 11, 2008

ALLO ! ALLO !...ÊTES-VOUS LÀ ?

Je ne sais plus si vous êtes encore au rendez-vous ? Il y a si longtemps que je n'ai pas écris. Ce n'est pas que je n'ai rien à dire mais...JE NE SAIS PAS QUOI DIRE ! Non...je ne manque pas de temps ! Même si les affaires vont bon train, car je n'ai vraiment pas à me plaindre...au contraire ! Je me respect dans ma décision et je ne me laisse pas envahir par le boulot ! C'est vrai, je fais confiance et j'avance. La vie se charge de me donner du travail et moi je m'arrange pour réaliser les mandats qu'on me confie !
D'ailleurs, cela fera bientôt un an que je revie en terre québécoise. En effet, en juillet dernier, je reposais les pieds au Québec, alors que j'avais quitté 8 mois auparavant. Je me souviens avoir été remplie de joie, de peurs, de doutes et d'espoir. C'est-à-dire, que moi qui avais tout laissé derrière, je devais maintenant me réinsérer dans cette vie Mauricienne. Je me rappelle que lorsque je marchais dans les rues de Trois-Rivières, je ne me sentais plus du tout chez moi. Peut-être parce qu'au fond, en dedans de moi, j'étais toujours demeurée la petite fille de Shawi. Rentrer chez nous après avoir voyagé, était devenue la seule chose dont j'avais envie. Retrouver ma place, mes racines et surtout me retrouver MOI ! J'y arrive...j'y arrive ! En réalité, je travaille tellement fort à cela. On dit que c'est payant de travailler sur soi et bien moi j'y croie. Même que je suis en train de me créer l'emploi de rêve, à partir de toute cette expérience depuis 30 ans. Enfin, je suis très à l'aise en tant que travailleur autonome. Je ne dis pas que tous les jours c'est facile, mais je crois en quelque chose de plus grand que moi, qui s'assure de me faire réussir dans tout cela. La vie est bien faite et elle se charge de me surprendre et de veiller sur moi. Si vous soulez en savoir davantage sur La Philanthrope www.laphilanthrope.blogspot.com

mardi, avril 29, 2008

GO HABS GO

Un peu à la Denise Bombardier, je ne suis pas les séries avec l'oeil d'une fan, mais plutôt l'oeil d'une fille de comm ! Je l'ai entendue à la radio l'autre jour, elle disait qu'il y avait longtemps que le Québec n'avait pas eu ses héros et qu'elle appréciait observer les comportements des gens dans cadre de cette conquête à la victoire ! Le fait de pouvoir garder espoir de revoir la coupe revenir à Montréal, rend les québécois euphoriques ! Toutefois, il n'est pas étonnant de les voir aussi fébriles et optimistes quand Les Canadiens gagnent et défaitistes quand ils perdent ! La ligne semble si mince entre héros et zéros ! Qu'est-ce qui fait que cet état d'âme soit si fragile ? À 1-0 Flyers, les partisans ont déjà la tête (...) entre les jambes... Je suis surprise de constater que le québécois "NORMAL" ait aussi peur de la défaite, non seulement il a peur, mais il ne veut pas du tout y être identifié ! De mon côté, je n'ai pas de craintes pour eux ! Je suis confiante et demeure confiante ! Depuis le tout début je sais qu'ils iront loin ! La vie va se charger de leur donner ce qu'ils méritent. Je crois sincèrement que la coupe est réservée à Guy Carbonneau, qui est l'homme de la situation. C'est grâce à lui si le Québec peut rêver à nouveau ! Coup donc, on dirait que je suis devenue plus fan que je pensais, mais en même temps ce serait trop long vous expliquer le rationnel qui se chache derrière mes propos aussi affirmatifs ! En terminant, je vous laisse sur cette citation de Paulo Coehlo «Il existe deux choses qui empêchent une personne de réaliser ses rêves : croire qu'ils sont irréalisables, ou bien, quand la roue du destin tourne à l'improviste, les voir se changer en possible au moment où l'on s'y attend le moins.» - Le démon et mademoiselle Prym

lundi, avril 07, 2008

La 20 Édition du salon du livre de T-R

Le week end dernier j'y étais ! Il y a 5 ans j'étais la directrice générale de cet événement et depuis je prends plaisir à y participer en tant qu'animatrice. La 20è édition a connu tout un succès ! CHAPEAU À TOUTE LEUR ÉQUIPE ! Voici les résumés des livres dont j'ai eu la chance de recevoir leurs auteurs en entrevue. Bonne lecture !
Le journal d'Aurélie Laflamme, India Desjardins est une jeune femme au début de la trentaine qui a finalement décidé de suivre son cœur en devenant écrivaine. Journaliste depuis une dizaine d’années pour des magazines comme Cool et Filles d’aujourd’hui et pour le Journal de Montréal où elle y tenait une chronique du nom de Place à Miss Jiji, elle a changé de cap. Les Aventures d’India Jones a été son premier roman, qui s’est plutôt bien vendu, et présentement, elle écrit Le Journal d’Aurélie Laflamme. Deux tomes sont déjà écrits et six autres suivront. Tous portent sur un aspect différent des préoccupations qu’apporte la période bien souvent mouvementée qu’est l’adolescence.
Foule intime, l'auteur Alain Denis aux éditions Michel Brûlé. Didier Alarie, professeur de littérature, entreprend une année sabbatique. Le voilà à son dernier arrêt à l’université avant son départ. À la porte de son bureau: un sac. Dedans: des cassettes et une lettre l’enjoignant de tout écouter. Durant quinze semaines, les conversations de cinq étudiants ayant échoué son cours on été enregistrées. Alarie et le lecteur de Foule intime deviennent dès lors témoins de ce huis clos tantôt amical, amoureux, érotique, ambivalent. Alarie y porte un regard attentif, s’interroge et commente, parfois avec une pointe d’humour, cette exploration des frontières du corps et des limites du cœur.
Quand la peur prend les commandes, l'auteure Évelyne Donnini. Comment se reconstruire, retrouver le goût de vivre après une expérience douloureuse – qu’il s’agisse d’un incendie, d’un deuil, d’un accident de la route ou d’une agression sexuelle… ? C’est ce sujet difficile qu’aborde l’ouvrage d’Évelyne Donnini, psychologue clinicienne, spécialiste en traitement des chocs posttraumatiques. Elle s’appuie sur de nombreux exemples pour nous inviter à nous questionner, à passer en revue nos croyances, puis propose des exercices pratiques. Expliquant le fonctionnement du cerveau, elle fait également le point sur les thérapies modernes, comme l’EMDR. Un livre riche et dense.
La danse de l'esquive. L'auteure Émilie C. Lévesque. Sarah, 19 ans, commence sa vie de femme. Un emploi temporaire, un appartement de passage dans une petite ville de banlieue, une relation sans avenir… En fait, elle n'est à l'aise que lorsqu'elle fréquente ses forums de discussion sur Internet, seule devant son clavier, loin du regard des autres. Pourtant, un soir, elle décide de jouer le grand jeu et de devenir celle qu'elle prétend être, une femme plus mature, plus sûre d'elle, plus autonome. Rapidement, la force du rôle lui fait peur, mais elle tente d'oublier et amorce le grand tournant de sa vie. Sarah déménage à Montréal et s'engage dans des études universitaires. Dans la métropole, elle rencontre l'amour mais retrouve aussi son alias à l'occasion, sans arrière-pensée, d'abord pour s'évader puis de plus en plus souvent. L'alias devient un jeu de séduction." J'ai inventé un nouveau jeu. Je l'ai appelé la danse de l'esquive. On danse l'un autour de l'autre. On fait un mouvement vers lui, qui nous laisse venir avant de s'esquiver. Puis un autre mouvement le ramène vers nous. Il hésite, approche. On le reçoit avant de se dérober à notre tour.
Le pardon d'Alicia, l'auteur Patrick Larose. Vingt-cinq années à pelleter du temps… Devant cet immense champ de temps, la force de continuer me venait sans doute d’avant. D’avant tout. De ces lueurs de bonheur… où, elle et toi reviviez, heureuses, intactes, inaltérées, dans mes songeries les plus engourdies; tu prenais ma main et nous la regardions, notre fillette...
Tout m'accuse, l'auteure Véronique Marcotte. Auguste ne dort pas et ses troubles obsessifs compulsifs l'encouragent à perdre une vie entière à récurer, voyant là une manière de réparer les dégâts. À travers ses nuits d'insomnie, il traque, cherche la faille chez les autres pour adoucir la sienne. Au sous-sol des archives médicales d'un hôpital montréalais, sa ville d'adoption, il trouve ces hommes, ces femmes, dont le passage aux urgences lui permettra d'assouvir son voyeurisme. C'est dans le ventre même de cet établissement qu'Auguste fera la découverte d'une vérité fragile qui entérinera à jamais la haine invisible qu'il voue à sa mère. Autour de lui, la voix de cette mère depuis Bruxelles, son lieu de naissance, celle d'un père fantôme et désormais intemporel, et celle de Victoire, jeune femme qui, derrière la vitrine, peint chaque nuit sous le regard furtif du voyeur. L'enchevêtrement de ces quatre personnages, leur rencontre et leur quête de pardon feront d'eux des êtres vulnérables dont la culpabilité deviendra garante de gestes inexplicables...

vendredi, mars 14, 2008

How to get the life you want in 48 hours

Lorsque j'étais en Australie l'an dernier, j'ai lu un livre qui nous disait How to get the life you want in 48 hours. L'auteure, Lynda Field, faisait exactement la job qui m'imspirait et me faisait rêver. Auteure, coach de vie et conférencière, elle a l'instant d'un livre contribuer à définir davantage ce qui serait pour moi le travail idéal. Aujourd'hui, moins d'un an plus tard, je me retrouve à enseigner aux gens ce qui me passionne le plus dans la vie LA COMMUNICATION.
C'est fou ce que la peur peut empĉher l'humain d'agir ! J'arrive de ma première vraie formation donnée toute seule ! Et oui, pendant 4 jours j'ai enseigné à un groupe composé d'infirmières et de techniciens en hygiène du travail ! Il n'y avait rien d'évident dans cette première. Vous me connaissez, j'avais mis la barre très haute et on l'avait en quelque sorte levée un peu plus haut encore que je l'avais fait moi-même. Je m'explique, cette formation Stratégies d'intervention, est offerte par le SIM depuis plus de 20 ans dans le réseau de la santé. Elle était donné par un dénommé Marcelin Ayotte ! Cet homme a fait sa marque dans le milieu ! Les plus vieux comme les nouveaux intervenants en santé et sécurité ont tous rencontré Marcelin ou en ont entendu parlé ! Il était tout un personnage, et était EXTRÊMEMENT apprécié. Évidemment, je l'avais déjà rencontré aussi et je l'avais suivi lors d'une de ces formations. Voulant partir à la retraite, Marcelin a annoncé à Chantal Trépanier, la boss du SIM, qu'il ne voulait plus donner de formation. Toutefois, puisque la vie fait bien les choses, j'ai sonné à la porte du SIM quelque temps avant qu'il annonce son départ. Cette formation qu'il donnait depuis 20 ans, est exactement dans mes cordes. J'aurais aimé partir à zéro pour bâtir ce genre de formation que je n'y serais jamais arrivée. Chantal m'a offert de prendre la relève, j'ai immédiatement accepté. Je voyais tellement là l'opportunité de faire ce dont je rêvais depuis longtemps. J'enseigne différentes stratégies afin d'aider les gens à améliorer leurs Stratégies d'intervention, c'est-à-dire leur savoir-communiquer, ou encore leur savoir être en relation. Ces intervenants sont des iniciateurs du changement, ils ont à se rendre dans les usines pour prévenir les risques à la santé et la sécurité au travail. En parlant de changement, je dois vous dire que la dame, qui avait l'habitude de travailler avec Marcelin, m'a gentillement expliqué au téléphone à QUEL POINT ELLE ÉTAIT DÉÇUE ET INQUIÈTE DU FAIT QUE MARCELIN N'ÉTAIT PLUS LÀ ! Elle a aussi ajouté que les intervenants étaient très déçus et que certains s'étaient retirés de la formation. Elle venait de me trasmettre ses peurs et cela a eu beaucoup d'influence sur moi. Heureusement, avec le temps j'ai appris que la peur poussait les gens à dire ou à faire n'importe quoi ! Je crois que j'ai su la rassurer maintenant, nous avons eu l'occasion de discuter et elle a semblée satisfaite de me rencontrer en personne. Elle n'a pas assité à la formation, toutefois elle a questionné les participants et m'a cette fois-ci gentillement félicité !


Alors voilà, les intervenants avec qui j'ai passé 4 jours, doivent tenter d'influencer les travailleurs à adopter de nouvelles habitudes ou plus précisément faire les choses autrement. J'adore l'idée de pouvoir moi-même contribuer à influencer les intervenants à trouver de nouvelles façons d'agir pour rendre leurs interventions plus simples et efficaces ! J'avais tellement peur la nuit avant de faire ma première journée que je n'ai pratiquement pas fermé l'oeil. Vous savez enseigner les maths ou encore à faire du vélo, c'est logique pour bien des gens, enseigner des stratégies de relations humaines, ce n'est pas simple du tout ! Les participants arrivent dans cette formation en pensant recevoir une recette miracle, des formules magiques ou encore un guide à suivre qui leur permettra un succès assuré ! ERREUR ! Ce que les participants apprennent le plus, c'est que leur plus précieux outil de travail c'est eux ! Ils doivent apprendre à découvrir et reconnaître leurs propres stratégies et mécanismes de communication afin de pouvoir mieux utiliser leurs forces et travailler sur leurs faiblesses. Je vous jure...pas évident pour personne, encore moins pour la prof, qui se doit de rassurer les participants tout en les guidant afin qu'ils se regarde ÊTRE. Dans mon livre à moi, cette formation est un pas de plus dans la voie de ma légende personnelle comme dirait Paulo Coehlo...En terminant, un petit conseil, ne laissez jamais vos peurs vous garder sur la mauvaise route !

lundi, mars 03, 2008

INSPIRANTE, STIMULANTE ET AUTHENTIQUE

Sans vouloir rien enlever à ses femmes qui un jour ont mis au monde un enfant, ce qui à mes yeux est la plus belle chose qui soit, aujourd'hui je lève mon chapeau à Marjo, qui a donné la vie à des triplés ! Être maman est un travail à temps, imaginer lorsqu'il faut tripler les heures ! Et bien elle, doit avoir un don puisqu'elle y arrive à merveilles ! J'ai passé l'après-midi à ses côtés jeudi dernier, et je dois vous avouer qu'une fois de plus elle m'a fait du bien ! De la voir aussi calme, souriante et remplie de cette énergie en quoi elle croit, elle est je vous l'assure renversante ! Et ses 3 petits sont des anges, dans tout les sens du terme ! Dieu merci, elle a le privilège d'être accompagnée de sa mère, qui joue le rôle d'une grand-mère présente, aimante et combien supportante !
C'est à l'université que j'ai eu le plaisir de croiser Marjolaine pour la première fois. En fait, c'est aux jeux de la communication que nous avons fait connaissance. Les jeux de la comm étaient des jeux inter-universités. Toutes sortes de défis à relever, improvisation, animation radio, production télé, débats etc. j'ai participé 3 années et celles-ci sont gravées dans ma mémoire comme faisant partie des plus beaux souvenirs de ma vie. Ce fut une période que j'ai adorée. C'est dans ces moments que j'ai pu une fois encore, prendre conscience que la différence individuelle avait toute sa place dans ce monde qui avait été jusque là si oppressant pour moi. Pour performer dans ces jeux, il fallait d'abord réussir individuellement pour contribuer à la victoire de son équipe. La compétition était saine et elle passait d'abord par soi. Le challenge était de se dépasser soi-même et non de vaincre l'autre ! Dans les parties comme dans les moments libres, tout le monde jouait à prendre sa place . Quelles belles années !
Inscrites toutes deux à l'UQTR, au BAC en communication sociale, Marjo et moi, tout comme d'autres étudiants (e), avions le profil de l'emploi en ce qui concerne le volet social. Toutefois, c'est la beauté de la chose, personne ne savait concrètement ce que pourrait exécuter au sein de la société un communicateur social à la sortie de ses études. Pour notre part, nous étions loin de nous douter qu'une fois de plus nous aurions à faire notre place et à démontrer la pertinence du rôle d'un communicateur. Depuis la fin de nos études, nous avons toutes deux tiré notre épingle du jeu et avons travaillé à faire reconnaître les communicateurs sociaux ! Nous avons choisi un métier qui nous ressemble, c'est à dire qu'il faille constamment créer des liens entres les choses et avec les gens pour que nous puissions être reconnues. Les communicateurs sont des gens très sensibles au sens qu'ils donnent à ce qu'ils font. À l'Université ont nous disait "vous serez des tisseurs de lien dans l'avenir" à l'époque cela ne signifiait pas grand chose pour nous. Par contre avec le temps, nous avons intégré davantage cette force, cet instinct et avons choisi de travailler différemment. D'ailleurs, c'est ce qui est le plus intéressant dans cette carrière, car tout est possible...
Laissez-moi vous raconter dans mes mots et dans ses mots un passage de l'histoire de Marjo. De son côté, Marjo a décidé, après quelques années de travail en communication d'explorer autre chose. Elle s'est alors inscrite à une formation pour devenir professeur de YOGA. C'est certain que vous aurez compris que tout comme moi, Marjo est un être qui a et aura à se questionner toute sa vie pour ainsi créer du sens dans ce qu'elle fait. En l'occurrence, pour appliquer et assumer certaines philosophies de vie et manières de penser il faut d'abord les intégrer. Elle l'écrivait elle même sur son blog, sa formation intensive en yoga lui a permis de mettre des mots sur ces concepts. Elle a donc trouver dans le yoga une façon de nommer les choses de les vivre et de tenter de se les expliquer. À mon sens, il faut parfois bien plus que des mots pour arriver à gérer tout ce qui nous anime. "Cette formation m'aura aussi permis d’expérimenter une pratique spirituelle intensive et quotidienne, en dehors du tourbillon étourdissant de la « modernité ». C’est donc sans attente et sans arrière pensée que j’ai voulu être « initiée » à un mantra. On m’a donc initiée à un mantra relié à Lakshmi, la déesse de l’abondance au sens large. C’est donc simplement dans l'ouverture du cœur que j’ai reçu ce mantra et qu’on m’a attribué le nom spirituel de Madhavi, voulant dire « The one who is as sweet as honey ». J’ai alors réalisé que depuis très longtemps, sans vraiment mettre de mots sur les concepts, je crois en une « énergie » supérieure. Une énergie infinie, éternelle, absolue. Je crois aussi que nous portons toutes et tous cette énergie en nous, que nous y sommes relié(e)s. Mais à l’image d’une ampoule illuminée sur laquelle nous jetterions un tissu noir opaque, nous ne voyons plus cette « lumière » qui est en nous, qui émane de nous. Je crois aussi en la réincarnation et au karma qui est en quelque sorte la « conséquence » de nos actes, mais encore plus important de l’intention qui se trouve derrière ces actes." C'est ainsi que Marjo s'exprimait sur son blog quelque temps avant de mettre ces enfants au monde. J'ai beaucoup aimé ce passage aussi, lorsqu'elle parle de comment elle voit ces petits êtres qui naîtront plus tard de son ventre "Voilà pourquoi je ne vois pas les enfants que je porte comme étant « MES » enfants, comme étant les seuls porteurs de mon patrimoine génétique, comme étant « MA » progéniture. Je me vois en quelque sorte comme un instrument, comme étant une petite composante de quelque chose d’infiniment plus grand que moi. Encore une fois sans vouloir paraître trop « flyée », je ne vois pas ces êtres comme étant « les miens », mais bien en quelque sorte les enfants de Lakshmi… Sans trop comprendre pourquoi, je me sens très humble face à eux, je sens qu’ils seront des êtres tellement plus « évolués » et « sensibles » que moi. Je sais que nous apprendrons et évoluerons beaucoup à leur contact. J’en suis intimement persuadée. C’est pourquoi je les porte simplement avec amour, sans possession, comme un cadeau de la vie. Voilà donc « ce en quoi je crois ». Pour prononcer de tels mots et les écrire avec autant de conviction, il faut d'abord croire en soi et ce qui me fascine chez cette femme ! Je l'ai vu de mes yeux cette sérénité avec laquelle elle laisse venir et aller les choses. Sans trop savoir pourquoi et comment les expliquer elle accueille ce que la vie lui donne et elle le fait dans les règles de l'art !

lundi, février 18, 2008

TOUT M'ACCUSE

Le jeudi 14 février 2008, l'animatrice, la metteure en scène, l'auteure Véronique Marcotte conviait famille, amis(e), journalistes, anciens collègues de travail et son nouvel amoureux, à venir assister au lancement de son troisième livre : Tout m'accuse. L'époque à laquelle je dois remonter pour me rappeler à quel moment cette fille est entrée dans ma vie, soulève en moi une gamme d'émotions. Je me souviens de cette rencontre, la première d'une longue série, j'étais alors loin de me douter de tout ce qui allait s'enchaîner par la suite.

Véronique Marcotte a été l'une des personnes les plus bouleversantes de ma vie. Je l'ai connue au même moment où j'ai pris conscience que je ne savais plus qui j'étais. Je venais tout juste d'être nommée directrice générale du salon du livre de Trois-Rivières, que j'embauchais Véro au poste de directrice au développement. Inconsciemment, cette fille me fascinait ! Je n'ai eu qu'à la regarder un instant pour percevoir sa différence. À mes yeux, elle était étrangement mystérieuse. Quel plaisir pour une fille qui a toujours eu cette irrésistible envie de comprendre les gens jusqu'au plus profond de leur ÊTRE. On dit que les gens qui croisent notre chemin sont parfois là pour des raisons bien spécifiques. Elle, elle venait m'apprendre à assumer la différence. Aujourd'hui, je peux dire que les gens qui passent dans nos vies, viennent pour nous faire miroiter le reflet de notre propre personne. Nous tentons constamment de nous reconnaître quelque part, non seulement dans le regard de l'autre, mais tout aussi dans ses gestes, dans sa manière d'ÊTRE, dans sa vision du monde ! Les gens qui nous ressemblent nous attirent et ceux qui nous font peur tout autant ! Nous apprenons des autres par ce qu'ils veulent bien nous montrer, mais je me rends compte que nous apprenons encore plus, en tout cas pour ma part, par ce qu'ils tentent de nous cacher. Puisque c'est souvent dans ce que nous cachons à l'autre et à nous-mêmes, que nous nous dévoilons davantage ! Grâce à Véro et à d'autres personnes qui ont croisé mon chemin dans ces temps-là, je peux maintenant accepter d'Être qui je suis.

Jeudi soir dernier à l’Embuscade, lors du lancement du livre de Véro, j'ai une fois de plus croisé de ces gens qui t'enseignent et te guident sur des sentiers hors du commun. Des gens ordinaires qui mènent des vies extraordinaires...des gens qui se construisent eux-mêmes. Des gens qui ont choisi d'être les acteurs de leur propre vie, ceux-ci laissent aux autres le rôle de spectateur, ce spectateur heureux, qui se plaît à se reconnaître un peu...quelque part dans le geste de l'autre ou encore quelquefois même dans sa folie...ces gens que moi je nomme amicalement des ARTISTES ! Chapeau Véro pour ton audace et pour cette belle façon que tu as de mener ta vie différemment ! Je te souhaite de tout coeur, le plus grand des succès avec ce troisième roman ! Acceptes ce que la vie te donne ! Et je souhaite aussi que TOUT M'ACCUSE sache te libérer pour toujours !

Tout m'accuse, roman de Véronique Marcotte, publié chez QUÉBEC AMÉRIQUE.
Illustrations de Carl Pelletier
Auguste ne dort pas et ses troubles obsessifs compulsifs l'encouragent à perdre une vie entière à récurer, voyant là une manière de réparer les dégâts. À travers ses nuits d'insomnie, il traque, cherche la faille chez les autres pour adoucir la sienne. Au sous-sol des archives médicales d'un hôpital montréalais, sa ville d'adoption, il trouve ces hommes, ces femmes, dont le passage aux urgences lui permettra d'assouvir son voyeurisme. C'est dans le ventre même de cet établissement qu'Auguste fera la découverte d'une vérité fragile qui entérinera à jamais la haine invisible qu'il voue à sa mère. Autour de lui, la voix de cette mère depuis Bruxelles, son lieu de naissance, celle d'un père fantôme et désormais intemporel, et celle de Victoire, jeune femme qui, derrière la vitrine, peint chaque nuit sous le regard furtif du voyeur. L'enchevêtrement de ces quatre personnages, leur rencontre et leur quête de pardon feront d'eux des êtres vulnérables dont la culpabilité deviendra garante de gestes inexplicables...

lundi, février 04, 2008

NOUVELLE IMAGE...NOUVELLE MISSION !

Ceux et celle qui me lisez depuis 2006, savez à quel point je prône la diversité dans toutes les sphères de la vie. Et bien, c'est donc de cette façon que j'ai décidé d'alimenter ce BLOG dans l'avenir. C'est à l'aide de cette vitrine que je lèverai mon chapeau à ceux et celles qui oseront s’affirmer en assumant leurs différences. À mon sens, les gens perdent leur temps à vouloir faire comme les autres. N’importe quel humain va plus loin et plus rapidement s’il prend son propre chemin. De plus en plus stimulée par l’éveil à la croissance personnelle et collective, vous savez d'ores et déjà que je n’hésite jamais à remettre les choses en question, et bien j'ai décidé d'aller encore plus loin en ce sens ! C'est directement sur ce blog que je me questionnerai à voix haute, que je partagerai mes réflexions, que je tenterai de m'exprimer sur différents sujets, je ferai de ce blog un lieu d’échanges ! VOIR AUTREMENT devient encore plus une vitrine neutre, où la recherche de la vérité est à l’honneur. Vous avez des faits, des histoires intéressantes à me raconter sur des gens qui se démarquent par leur différence ? Vous connaissez des gens qui ont décidé de vivre autrement, faites-moi part de leurs histoires et je m'efforcerai de leur rendre hommage sur ce blog ! Écrivez-moi verobuiss@hotmail.com

mercredi, janvier 23, 2008

SO SO SO SOLIDARITÉ !

Qu’ont-ils à vouloir comparer des générations qui sont à mon avis en parfaite continuité ! Qui peut blâmer ces jeunes, qui ont su entendre le découragement de leurs parents. Lorsque enfermés entre quatre murs où même pas un rayon de soleil leur laissait croire qu’il y avait de l’espoir, ils cherchaient un SENS à leur vie. Qui peut critiquer ces enfants de vouloir redéfinir le mot LIBERTÉ ! Il semble que ces générations de X et de Y, soucieuses des cris qu’ont lancé leur prédécesseurs, ne soient pas les bienvenues dans leur capacité à VOIR AUTREMENT ! S’il fallait 40 heures à une certaine époque aux fonctionnaires de l’État pour accomplir leur ouvrage, il en faut au pire la moitié moins aux enfants du NET pour y arriver aujourd’hui. Plus lâches diront certains, tout dépend de notre façon de voir les choses ! Les X et les Y peuvent en moins de temps accomplir beaucoup plus que les baby-boomers ! Sans rancune…évolution oblige ! Autre époque, autres mœurs, MÊMES individus…Et si c'était cela LA VIE ÉTERNELLE ?

Pourquoi, nous générations du futur, devrions-nous nous restreindre dans un cadre qui ne tient plus la route ? C'est vrai au fond, est-ce que le mot MOBILITÉ dit quelque chose aux baby-boomers ? S’ils ont assisté à la mise en marché de la télévision couleur et bien nous avons surfé sur les quatre coins de la planète et tout cela la même journée ! Ils ont découvert les plaisirs de voyager, mais n’ont pas encore trouvé intéressant d'aller rencontrer la CULTURE du monde. Ils sont à peine connectés sur la planète que nous génération X et Y en avons pratiquement déjà fait le tour. Nous ne devons pas nous surprendre de nous faire accuser de la sorte, car ce sont eux qui hier encore renonçaient à leurs rêves et à leurs convictions et tout cela au nom de la sécurité ! Ils ont troqué ce qu’ils appelaient LIBERTÉ contre une sorte d’esclavage de l’ordre établi. En l'occurence, ils réaliseront trop tard le prix élevé de cette sécurité ! Doit-on comprendre qu'ils seraient tout simplement envieux de nous ? En ce qui nous concerne, (génération y pour ma part) loin de nous l'idée de ne pas RECONNAÎTRE votre courage, vos efforts remplis de bonnes intentions, votre combativité etc. et surtout de ne pas vous accorder tout le mérite qui vous revient à vous générations qui êtes passées avant.

Merci à vous générations précédentes qui nous avez OUVERT les portes, qui avez milité pour d’honnêtes causes et qui avez permis à nous générations du futur de voir clair. Cesser de croire qu’un écart se creuse entre nous, au contraire nous suivons vos traces et par le fait même nous marchons dans les mêmes sentiers que vous. Toutefois, nous marchons aussi en dehors de ceux-ci, et heureusement, car ce sont ceux-là que votre sécurité vous aura empêché de découvrir. Boomers, relevez-vous et laissez de côté votre ORGUEIL mal placé et avouez donc que vous nous avez bien enseigné ce qu’était L'INTÉGRITÉ ! Ne dites pas "ces générations manquent de respect." Dites plutôt "félicitations à vous pour assumer de plus en plus cette indépendance et cette autonomie tant désirées !" Secrètement vous nous avez demandé de fuir cette institution religieuse qui vous a fait tant de tort. Vous nous avez permis d'étudier afin que nous ne connaissions jamais l'ignorance. Vous avez remis vos vies au soin de l'ÉTAT et implicitement vous nous avez demandé de nous en détacher. Vous nous avez ouvert les yeux, vous avez semé le doute dans nos esprits, vous avez inconsciemment fait le voeu que les générations du futur remettent en question vos méthodes et maintenant...vous osez nous critiquer !

Le changement a toujours dérangé les générations passées. Aujourd’hui une nouvelle ère s’impose dans l’échange et le partage d'information entre les hommes, l’ère du «monde connecté». Un monde d’instantanéité, un monde VIRTUEL qui repousse les frontières et où les technologies obligent à se réinventer. Un monde de réseaux, qui demandent à revoir les notions de temps et d’espace. Au travail comme dans la vie de tous les jours, la préoccupation de l’heure ne doit pas être dans le choc des générations, mais plutôt dans notre capacité à communiquer efficacement afin de mieux s’apprivoiser et poursuivre ensemble NOS RÊVES à travers cette route que nous construisons à chaque jour ! DIEU MERCI tout est à créer et chacun a son rôle à jouer dans l'instant présent !

lundi, janvier 21, 2008

ET VOUS QUELLE EST LA CHOSE LA PLUS FOLLE QUE VOUS AYEZ FAITE ?

Ce matin, en regardant par la fenêtre de mon salon, j'ai réfléchi à l'idée d'aimer autant l'inattendu. Je réalise que c'est peut-être la seule façon que j'ai trouvée de pouvoir un peu contrôler ma vie. En fait, si je souhaite être surprise à chaque instant, c'est probablement qu'avec le temps je me suis conditionnée à cette nouveauté. Parce que au fond, n'est-ca pas la seule chose que l'on peut d'ores et déjà reconnaître comme étant la vérité. C'est vrai qu'à ce jour la seule et unique vérité que l'on peut tous et chacun affirmer, c'est que l'on ne sait pas ! OUF ! C'est moi, lundi matin, sous le charme de la vie qui file sans que je puisse dire demain voilà ce qui m'attend ! Enfin, puisque je suis de celle qui croit beaucoup à la pensée positive et la possibilité de demander pour recevoir, je me propose de poursuivre dans ce goût du moment présent ! C'est ainsi que je peux de plus en plus respirer de façon naturelle, tout en m'exprimant avec beaucoup plus de confiance ! En ce qui concerne la chose la plus folle que j'ai faite ? Disons que la liste est longue ! Je pourrais en énumérer quelques unes, mais je vous laisse le soin d'en juger par vous même...En terminant, je vous invite à continuer de sourire aux gens ! Vous verrez que dans cette forme de communication se cache une foule d'intentions ! D'abord, l'ouverture se trouve au premier rang, ensuite la confiance en soi, l'acceptation de la différence, l'amour de la vie et j'en passe ! Sourire c'est dire à tous ceux et celles à qui l'on s'adresse BIENVENUE DANS MA VIE ET MERCI DE ME RECONNAÎTRE COMME PERSONNE ! Bonne semaine !

jeudi, janvier 03, 2008

QUE 2008 SOIT REMPLIE D'EXTRAORDINAIRE !


Le plaisir est d'abord et avant tout ma priorité dans la vie, c'est sans doute pour cette raison que je trouve la vie si belle !
Voilà ce que je vous souhaite pour l'année 2008, DU PLAISIR ! Évidemment, pour en jouir pleinement, je vous souhaite aussi d'avoir la santé !
Que l'année 2008, soit l'année du plaisir ! En famille, entres amis, en amour, au travail ! Qu'il soit dans tout ! J'ai entendu à la radio cette semaine, une animatrice dire le voeux qu'une auditrice avait formulé, elle souhaitait que les gens prennent davantage le temps de sourire aux autres ! J'APPUIE CETTE IDÉE À 100 % En 2008, prenez le temps de regarder les gens, de leur sourire et surtout de vous intéresser à eux ! En ce début d'année je vous salue et je vous embrasse très fort ! Que cette nouvelle année vous permette de réaliser vos rêves les plus fous ou encore qu'elle vous amène à croire que ceux-ci pourront un jour prendre forme !