mardi, avril 29, 2008

GO HABS GO

Un peu à la Denise Bombardier, je ne suis pas les séries avec l'oeil d'une fan, mais plutôt l'oeil d'une fille de comm ! Je l'ai entendue à la radio l'autre jour, elle disait qu'il y avait longtemps que le Québec n'avait pas eu ses héros et qu'elle appréciait observer les comportements des gens dans cadre de cette conquête à la victoire ! Le fait de pouvoir garder espoir de revoir la coupe revenir à Montréal, rend les québécois euphoriques ! Toutefois, il n'est pas étonnant de les voir aussi fébriles et optimistes quand Les Canadiens gagnent et défaitistes quand ils perdent ! La ligne semble si mince entre héros et zéros ! Qu'est-ce qui fait que cet état d'âme soit si fragile ? À 1-0 Flyers, les partisans ont déjà la tête (...) entre les jambes... Je suis surprise de constater que le québécois "NORMAL" ait aussi peur de la défaite, non seulement il a peur, mais il ne veut pas du tout y être identifié ! De mon côté, je n'ai pas de craintes pour eux ! Je suis confiante et demeure confiante ! Depuis le tout début je sais qu'ils iront loin ! La vie va se charger de leur donner ce qu'ils méritent. Je crois sincèrement que la coupe est réservée à Guy Carbonneau, qui est l'homme de la situation. C'est grâce à lui si le Québec peut rêver à nouveau ! Coup donc, on dirait que je suis devenue plus fan que je pensais, mais en même temps ce serait trop long vous expliquer le rationnel qui se chache derrière mes propos aussi affirmatifs ! En terminant, je vous laisse sur cette citation de Paulo Coehlo «Il existe deux choses qui empêchent une personne de réaliser ses rêves : croire qu'ils sont irréalisables, ou bien, quand la roue du destin tourne à l'improviste, les voir se changer en possible au moment où l'on s'y attend le moins.» - Le démon et mademoiselle Prym

lundi, avril 07, 2008

La 20 Édition du salon du livre de T-R

Le week end dernier j'y étais ! Il y a 5 ans j'étais la directrice générale de cet événement et depuis je prends plaisir à y participer en tant qu'animatrice. La 20è édition a connu tout un succès ! CHAPEAU À TOUTE LEUR ÉQUIPE ! Voici les résumés des livres dont j'ai eu la chance de recevoir leurs auteurs en entrevue. Bonne lecture !
Le journal d'Aurélie Laflamme, India Desjardins est une jeune femme au début de la trentaine qui a finalement décidé de suivre son cœur en devenant écrivaine. Journaliste depuis une dizaine d’années pour des magazines comme Cool et Filles d’aujourd’hui et pour le Journal de Montréal où elle y tenait une chronique du nom de Place à Miss Jiji, elle a changé de cap. Les Aventures d’India Jones a été son premier roman, qui s’est plutôt bien vendu, et présentement, elle écrit Le Journal d’Aurélie Laflamme. Deux tomes sont déjà écrits et six autres suivront. Tous portent sur un aspect différent des préoccupations qu’apporte la période bien souvent mouvementée qu’est l’adolescence.
Foule intime, l'auteur Alain Denis aux éditions Michel Brûlé. Didier Alarie, professeur de littérature, entreprend une année sabbatique. Le voilà à son dernier arrêt à l’université avant son départ. À la porte de son bureau: un sac. Dedans: des cassettes et une lettre l’enjoignant de tout écouter. Durant quinze semaines, les conversations de cinq étudiants ayant échoué son cours on été enregistrées. Alarie et le lecteur de Foule intime deviennent dès lors témoins de ce huis clos tantôt amical, amoureux, érotique, ambivalent. Alarie y porte un regard attentif, s’interroge et commente, parfois avec une pointe d’humour, cette exploration des frontières du corps et des limites du cœur.
Quand la peur prend les commandes, l'auteure Évelyne Donnini. Comment se reconstruire, retrouver le goût de vivre après une expérience douloureuse – qu’il s’agisse d’un incendie, d’un deuil, d’un accident de la route ou d’une agression sexuelle… ? C’est ce sujet difficile qu’aborde l’ouvrage d’Évelyne Donnini, psychologue clinicienne, spécialiste en traitement des chocs posttraumatiques. Elle s’appuie sur de nombreux exemples pour nous inviter à nous questionner, à passer en revue nos croyances, puis propose des exercices pratiques. Expliquant le fonctionnement du cerveau, elle fait également le point sur les thérapies modernes, comme l’EMDR. Un livre riche et dense.
La danse de l'esquive. L'auteure Émilie C. Lévesque. Sarah, 19 ans, commence sa vie de femme. Un emploi temporaire, un appartement de passage dans une petite ville de banlieue, une relation sans avenir… En fait, elle n'est à l'aise que lorsqu'elle fréquente ses forums de discussion sur Internet, seule devant son clavier, loin du regard des autres. Pourtant, un soir, elle décide de jouer le grand jeu et de devenir celle qu'elle prétend être, une femme plus mature, plus sûre d'elle, plus autonome. Rapidement, la force du rôle lui fait peur, mais elle tente d'oublier et amorce le grand tournant de sa vie. Sarah déménage à Montréal et s'engage dans des études universitaires. Dans la métropole, elle rencontre l'amour mais retrouve aussi son alias à l'occasion, sans arrière-pensée, d'abord pour s'évader puis de plus en plus souvent. L'alias devient un jeu de séduction." J'ai inventé un nouveau jeu. Je l'ai appelé la danse de l'esquive. On danse l'un autour de l'autre. On fait un mouvement vers lui, qui nous laisse venir avant de s'esquiver. Puis un autre mouvement le ramène vers nous. Il hésite, approche. On le reçoit avant de se dérober à notre tour.
Le pardon d'Alicia, l'auteur Patrick Larose. Vingt-cinq années à pelleter du temps… Devant cet immense champ de temps, la force de continuer me venait sans doute d’avant. D’avant tout. De ces lueurs de bonheur… où, elle et toi reviviez, heureuses, intactes, inaltérées, dans mes songeries les plus engourdies; tu prenais ma main et nous la regardions, notre fillette...
Tout m'accuse, l'auteure Véronique Marcotte. Auguste ne dort pas et ses troubles obsessifs compulsifs l'encouragent à perdre une vie entière à récurer, voyant là une manière de réparer les dégâts. À travers ses nuits d'insomnie, il traque, cherche la faille chez les autres pour adoucir la sienne. Au sous-sol des archives médicales d'un hôpital montréalais, sa ville d'adoption, il trouve ces hommes, ces femmes, dont le passage aux urgences lui permettra d'assouvir son voyeurisme. C'est dans le ventre même de cet établissement qu'Auguste fera la découverte d'une vérité fragile qui entérinera à jamais la haine invisible qu'il voue à sa mère. Autour de lui, la voix de cette mère depuis Bruxelles, son lieu de naissance, celle d'un père fantôme et désormais intemporel, et celle de Victoire, jeune femme qui, derrière la vitrine, peint chaque nuit sous le regard furtif du voyeur. L'enchevêtrement de ces quatre personnages, leur rencontre et leur quête de pardon feront d'eux des êtres vulnérables dont la culpabilité deviendra garante de gestes inexplicables...