mardi, janvier 30, 2007

UN MOIS À MOI ! PAS DE PHOTOS...MAIS DES CHOSES À DIRE

Ma vie ne ressemble en rien à ce qu'elle a été ces dernières années. Je me rends compte que tout était relié au travail. C'est vrai, job après job, défis par dessus défis, je me suis retrouvée à gérer pleins de projets dans le domaine des communications. Pour toutes sortes de raisons, c’est là que la vie m'amenait. J’imagine que je dois dégager ce qu’il faut afin d’offrir une certaine sécurité aux gens. Mon ami Yvon m'a dit un jour « Tu es un petit capitaine Véro » ! Je me souviens lui avoir répondu, « un capitaine n’est pas grand chose sans son ÉQUIPAGE ! » Enfin, c’est difficile pour un capitaine de mener sa barque seul. D’ailleurs, depuis mon arrivée en Australie, c’est le genre de réflexion que je me fais. Ai-je déjà mené la barque pour moi-même ? Dans le fond, ici aussi je gère des choses, mais cette fois j'apprends à gérer mon propre temps ! Étrange comme les choses les plus banales peuvent parfois paraître les plus ardues. Ainsi, après avoir passé les deux premiers mois à me familiariser avec ma nouvelle ville, mon emploi et la langue de shakespear, j’ai décidé de me faire plaisir. J'ai passé un mois de janvier reposant et divertissant, comme il y longtemps que je ne l'avais pas vécu !

PLUS LIBRE QUE ÇA…

Je n'ai jamais été aussi libre ! Chaque matin j’ai le loisir de choisir ce que je veux faire aujourd’hui ! Je crois rêver ! Le seul stress de la journée est celui de trouver une idée pour me divertir et m’assurer d’être satisfaite quand viendra le temps d’aller dormir. Ce n’est pas si évident d’arriver à cela, du moins pour moi. Je sais que j’ai toujours eu un horaire très chargé, avec beaucoup de loisir et une vie sociale active, mais là je parle d’autre chose ! Je parle de prendre du temps pour soi ! D’arrêter de craindre de perdre mon temps. De ne plus ressentir cette pression, comme si chaque minute avait toute l’importance du monde ! C’est incroyable de réaliser que la fuite du temps prend autant de place dans sa vie. Ainsi, tous les jours, je suis sortie ! Chaque jour j’allais quelque part ! Je n'allais jamais vraiment à un endroit précis, jamais avec des intentions concrètes, mais j’allais quelque part... Je sortais prendre un café, manger un pain aux raisins dans un petit bistro près de chez moi, voir un film au cinéma, fouiner au centre d’achats (passe-temps favori). Je n’achète pas dans les magasins, (entout cas pas toujours) je regarde ! Parfois je sortais en marchant, certains jours en courant, d’autres fois avec mes rollerblades. L’important pour moi c’était d’accepter de ne pas me sentir pressée. Au début je n’arrivais pas à être satisfaite à la fin de ma journée. Un peu comme si ce n’était jamais assez. Je pensais souvent que j’aurais pu faire ceci ou cela de plus pour combler d’autres minutes de cette courte journée. D’ailleurs, laissez-moi vous raconter une petite anecdote. Depuis quelque temps pour aller à l’école, à l’épicerie ou au travail, j’avais décidé d’utiliser mon propre moyen de transport MES ROLLERBLADES. À chaque jour je passais près de me planter solidement. J’avais toujours une histoire à dire, j’ai failli ceci et j’ai presque cela…J’avais le sentiment que même si je connaissais le danger, je prenais tout de même le risque. J’adore prendre des risques et surtout j’aime arriver à destinations toujours plus vite ! Il fallait que ça se produise, j’ai pris toute une débarque avec mes fameux patins ! Un soir, où je partais presque en retard pour le travail, j'enfile mes patins et je me précipite dans la côte de la rue Robertson à pleine allure. Comme si j’étais une pro du roller et que rien ne pouvait m’arriver ! Et tout à coup bang ! En pleine descente, comme ça pour rien, je prends une méchante débarque ! Je me retrouve sur les fesses dans le temps de le dire. J’ai tellement eu mal, je ne m’en attendais pas du tout ! Une autre belle leçon que la vie vient me donner. « Véronique tu vas trop vite, tu veux trop que les choses se passent là maintenant ! Tu dois apprendre à ralentir ! » Entout cas, c'est ainsi que je l'ai vu ! Même que je crois que c'est un peu de ça que je suis réellement venue apprendre ici ! Prendre plaisir à voir venir les choses, à les vivre et surtout à les apprécier ! Pour l’instant, je ne suis pas remontée sur mes patins, je le ferai, mais je ne prendrai plus les risques que je prenais avant ma chute…BRAVO ! Bonne nouvelle, le dernier mois m'aura permis d'évoluer. Et oui, plus les jours ont passé, plus j’ai compris que si je ne pouvais pas tout faire maintenant et bien il y aura toujours demain pour le faire, car j’ai tout mon temps !

PREMIÈRE DÉCOUVERTE 2007

La première belle chose qui me soit arrivée en début d’année 2007 a été la découverte de Matt Costa. En réalité, il a été l’un de mes cadeaux de noël. C’est mon chum qui me l’a fait découvrir…Nous l’avons vu en show ! Quelque chose de très intimiste. Il est plus populaire aux USA qu’ici en Australie. Une super belle soirée, où j’ai eu l’occasion de conduire for my first time ! C’était excitant de conduire à sens inverse en étant assise du côté passager. Juste pour vous dire, en partant du bureau de location, c’est Guillaume qui a conduit. Pas inquiétant, nous avons naturellement pris le mauvais côté pour aller s’asseoir dans l’auto. Ce n’est pas croyable comme les habitudes peuvent être profondément ancrées au fond de nous. Je vous invite à découvrir Matt Costa, je suis certaine que vous allez aimer.

HOLIDAY

Une des plus belles satisfactions de mon mois de janvier a été ma sortie en solo au cinéma. Il y a un cinéma au coin de chez moi, mais j’avais décidé de me rendre dans un petit coin de la ville que j’ai eu la chance de découvrir avec Marc-André et Trevor. Cette place se nomme Bulimba. J’ai pris le City cat pour m’y rendre. J’avais l’intention d’aller voir Miss Potter, une célèbre romancière de contes pour enfant. Toutefois, rendue sur place, le seul film à jouer à 13 h 10 était Holiday, avec Cameron Diaz, Kate Winslet, Jude Law, Jack Black, et d’autres. C’était un petit film léger, un film de fille comme on dit ! J'ai adoré ! Heureusement que j’étais seule, mes proches n’étant pas là pour fondre de honte sous leur siège lorsque mes éclats de rire se faisaient entendre à la grandeur du cinéma ! Tellement FORT ces éclats, comme si je voulais montrer à tous ceux qui se trouvaient dans la salle que je comprenais le film ! Quelle belle sensation que de regarder et surtout écouter un film qui ne joue pas dans sa langue maternelle, sans sous titre, et se rendre compte qu’on comprend très bien le film ! J’étais absolument renversée ! J’étais, croyez le ou non, satisfaite de mon évolution face à mon apprentissage de l’anglais ! Et oui, satisfaite de moi-même ! Je ne suis pas en train de dire que je suis parfaitement bilingue après deux mois, mais je constate le progrès et je suis plutôt fière.

UN CORPS SAIN DANS UN ESPRIT SAIN

Je suis sur la bonne voie, j’en suis certaine ! Plusieurs fois en me rendant au travail, j’ai été attirée par cette affiche sur laquelle au loin je pouvais y lire Yoga. Au Québec le mot m’attirait, mais je le trouvais trop slow ! Avec le rythme de vie que je menais à Trois-Rivières, il me fallait quelque chose de plus actif que le Yoga ! Je me pensais beaucoup trop dynamique pour ce genre d’activité. On peut aussi se rappeler que pour moi chaque minute était comptée, alors perdre son temps dans une salle de yoga…pas certaine ! Je croyais qu’il fallait bûcher dur, dépenser beaucoup d’énergie et suer pour que mon corps soit bien. Et si je m’étais trompée. Et s’il fallait que d’abord et avant tout mon esprit soit bien pour que mon corps le soit aussi ! C’est la base vous me direz, mais combien le font réellement ! Je le savais depuis longtemps, mais je n’avais pas encore accepté l’idée ou plutôt, je ne m’étais pas donné le droit d’accéder à cet état d’esprit. Enfin, je me suis décidée à me rendre à ma première séance de Yoga. L’ambiance y est pour beaucoup dans ce genre d’activité. L’endroit où je pratiquerai hebdomadairement mon Yoga ressemble à un temple de l’intérieur. Tout est mis en œuvre pour que ton esprit s’y sente bien. Malgré le fait que j'ai eu quelques spasmes au niveau de mon postérieur en exécutant certaines positions (les suites de ma chute en roller), je me suis sentie tellement bien dans cette nouvelle expérience de Yoga, comme si j’étais faite pour pratiquer cette discipline.

MA FOLIE DES LIVRES

Autre preuve que je suis une fille qui veut tout, toute suite et en même temps ! Savez-vous dans quoi j’ai investi le plus depuis mon arrivée à Brisbane ? Dans l’achat de livres ! Pour moi les livres ont toujours été sources d’inspiration. En l’occurrence, j’ai lu l’Alchimiste en arrivant en Australie. Je l’avais acheté il y a deux ans et je n’arrivais pas à me décider de le lire. Comme si chaque livre devait être lu au bon moment ! Vivre sa légende personnelle, disait Paulo Coelho ! Peut-être suis-je en train de la découvrir cette légende personnelle qui est la mienne ! J’aime bien y croire du moins ! Un autre livre que j’ai tenté à plusieurs reprises de lire au Québec est, Histoire de PI, d'Yann Martel ! Incapable de franchir le cap des 20 premières pages. Il se peut qu'il devait être lu à un autre moment. Je me suis donc décidée à reprendre sa lecture ici. Le cap des 20 premières pages est franchi maintenant, mais je traîne à aller plus loin. Il se peut que tout simplement ce livre soit emmerdant, mais je crois par contre que j’ai beaucoup de choses à y comprendre. C’est sans doute pourquoi j’ai de la difficulté à le dévorer. Je vous ferai mon topo à la fin de l’histoire…C'est possible aussi que je tarde à le finir, puisque malgré qu’Histoire de PI soit commencé, je me suis acheté une quantité de livres en anglais. Je suis à la moitié d’un livre qui raconte l’histoire d’une fille qui a passé sa vie à travailler et qui n’a pas vraiment appris à faire autre chose ! BIZARE ! En réalité, on me l'a offert. J’ai acheté deux livres dans une librairie à rabais et il donnait celui là Odd one way…L’histoire se passe à Melbourne en Australie. La jeune femme, qui approche la trentaine à grands pas, se rend chez son frère à Melbourne pour y vivre quelques temps et faire une réflexion sur sa propre vie. Elle s’y rend en ne se doutant pas que toutes sortes d’aventures l’attendaient et que celles-ci l’amèneront directement à trouver l’amour…et du coup apprendre à vivre avec elle-même. Les livres sont sources d’inspiration ai-je dis. Je crois que plus souvent qu’autrement, ce sont eux qui nous choisissent et non le contraire. Enfin, comme si ce n'était pas assez, je me suis rendue au Bookfest, une grande fête du livre à Brisbane. L’évènement a lieu une fois l’an pour amasser des fonds afin de soutenir les organismes de bienfaisance qui s’assurent que tout le monde a accès à la lecture. Je suis une excessive…Un peu comme la fois où j’ai acheté 15 paires de souliers dans un Aldo qui liquidait sa marchandise, cette fois-ci j’ai acheté une tonne de livres pour 5$. Un trip de lecture, est-ce que tous ces livres seront lus ? L’histoire ne le dit pas pour l’instant, mais mon dieu que j’ai aimé les trouver ou plutôt les chercher parmi une foule de vieux livres plus usagés les uns que les autres. Quelques titres juste comme ça : Blanche neige et les sept nains, Cendrillon, Bambi, Le petit chaperon rouge etc… (tous en anglais bien sûr) Des grands titres quoi ! Donc, comme une petite fille qui ne cesse de découvrir, je me fais raconter des histoires qui font rêver. J'ai toujours adoré les histoires pour enfant. Je suis certaine que c'est un bon moyen pour apprendre !

lundi, janvier 22, 2007

GUESS WHAT ?

I can buy a new camera because my insurance paid ! Je ne m'attendais à rien de moins qu'un courriel de M. Bédard (le gars des assurances chez Desjardins) dans lequel je pourrais y lire le chèque est dans la malle ! C'est fait, ma mère a déposé le fameux chèque directement dans mon compte ! Ils ont tout remboursé, ma caméra, l'étui et ma carte mémoire de 1 GIG. Je n'ai pas besoin de dire à personne que j'ai eu ma leçon...Enfin, mon petit doigt me dit que 2007 sera une année chanceuse !

mercredi, janvier 10, 2007

PUBLIER SUR MON BLOG

Chers amis (e),
Afin de m'assurer le plus de corresondances, je vous livre quelques directives. Je crois que les gens qui lisent mon blog, connaissent le principe de publication d'article. Toutefois, je prends le temps d'informer ceux qui sont moins familier avec ce genre de truc. De plus, je tiens à vous dire merci de lire mes aventures et de m'écrire. Cela me permet de rester en contact avec vous.

Ainsi, vous cliquez d'abord sur le lien comments au bas des articles. Vous verrez une fenêtre s'ouvrir où il y sera écrit ceci :

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Vous écrivez votre texte ici.
Ex : Véro, est-ce que les kangourous sont plus impressionnants que nos orignaux du Québec ?

EUH OUI ! -:)

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C'est très simple, mais il faut savoir qu'on peut publier en tant qu'anonyme. Si non il nous demande un nom d'usager et un mot de passe et cela devient plus compliqué. Alors écrivez tant que vous voulez ! Au plaisir de vous lire en grand nombre.



lundi, janvier 08, 2007

MANQUE DE RÉGULARITÉ...

Quel plaisir de ne pas se soucier du temps ! Je tente de me déculpabiliser pour ne pas avoir mis mon blog à jour avant ! Le temps n'a peut-être pas d'importance, mais une fille de comm sait qu'elle risque de perdre son public sans nouvelles info et histoires croustillantes ! D'ailleurs, il est temps que mes lecteurs soient sur la même longueur d'onde ! D'abord, je m'adresse à mon public masculin, qui me demande si les filles sont belles ici ! Et bien messieurs, les filles sont vraiment TRÈS BELLES SUR LES PLAGES DE L'AUSTRALIE ! Et pour mon public fille, qui veut savoir si les australiens sont grands, beaux, sexy et intéressants, je vous mentionne que nos HOMMES QUÉBÉCOIS n'ont rien à leur envier ! En fait, je trouve qu'ils ont des ressemblances...Enfin, je m'adresse à tous ceux et celles qui se demandent si je vais revenir au Québec, je vous annonce qu'afin d'éviter une éventuelle immigration australienne, j'ai préféré mettre la main sur un beau québécois aux allures australiennes ! J'ai peut-être rien à envier aux filles d'ici non plus ! Ah ! Ah ! Ah ! Blague à part, c'est souvent pour une espagnole ou encore une brésillienne qu'on me prend ici !

LES ANNÉES SE SUIVENT, MAIS NE SE RESSEMBLENT PAS…



Laissez-moi vous raconter un temps des fêtes comme je ne l’ai jamais vécu ! Tout a commencé par le réveillon à notre appartement. Tel que prévu, j’ai fait ma fameuse sachertotte et le menu que j’avais préalablement imaginé et inventé pour l’occasion. Évidemment, j’ai fait face à certains imprévus de dernière minute, mais il faut savoir s’adapter ! Tout le monde a semblé se régaler.
Malgré le fait que mon cousin ait déclaré qu’à première vue ma sachertotte était esthétiquement dégoûtante, il m’a avoué qu’elle était délicieuse. Ce fût une agréable soirée sans toutefois s’éterniser au vin sous le sapin, car le lendemain la plage nous attendait…

25 DÉCEMBRE 2006 NOOSA\AUSTRALIE



Le sable, la plage, le soleil, des fruits, des crevettes et des vagues juste assez fortes pour me laisser bercer, renverser et culbuter aux éclats…S.V.P. Père Noël, il me semble que j’ai été assez gentille tout au long de l’année pour mériter cela…Ici, pour le temps des fêtes, les gens se retrouvent sur les plages avec les amis et la famille. Et vous aurez deviné que ce n’est pas de la dinde, de la tourtière et des sandwiches pas de croûtes que l’on nous sert, mais plutôt crevettes, crevettes et crevettes ! Heureusement que j’adore ça, car pendant quelques jours elles ont été au menu. Ainsi,nous avons passé la journée du 25 décembre à relaxer au soleil.

jeudi, janvier 04, 2007

CAMPING DE LUXE

Le soir de Noël nous avons une fois de plus été reçus chez mon boss à la campagne…Je vous jure que parfois je trouve que je peux être excessive, mais attendez de voir quel genre de camping nous avons fait chez lui ! Il avait pensé à tout ! Des tentes avaient été installées pour tous ses invités, une quinzaine de personnes en tout. Une table immense avec des couverts en porcelaine, une coutellerie du dimanche, le champagne qui coulait à flot et de gigantesques crevettes. Le comble de l’exagération a été l’installation d’une piscine d’environ 12 pieds, simplement pour occasion !Le lendemain matin, il nous avait soigneusement préparé un déjeuner gastronomique. Pour ses invités, rien de moins que de l’agneau, des œufs, de la saucisse, des fruits et du champagne ! Une expérience mémorable. Remarquez sur les photos, le gars avec le gilet blanc, c'est mon luxueux et excentique BOSS !

EN ROUTE VERS L’OUTBACK


C’est dans la mercedez de Trevor, que nous sommes partis du camping de luxe le 26 au matin. Tous les cinq entassés les uns par-dessus les autres, entre les cadeaux, les sacs de plage et nos odeurs de camping dans l’air…Nous devions rouler près de deux heures pour aller rencontrer la famille à Trevor, qui SEIGNEUR habite pratiquement dans un paysage de l’outback australien. Les voisins sont à des milles à la ronde. Ils vivent sur leur terre qui compte, je ne sais plus trop combien d’hectares, et aussi des vaches par centaine. Je vous le répète, un temps des fêtes comme je ne l’ai jamais passé auparavant. Nous nous sommes régalés chez cette chaleureuse famille. J’ai été surprise de voir comment ces gens vivaient. Juste pour vous dire, je n’ai pas de souvenir d’avoir vu un téléphone. C'est bien de savoir qu’il existe encore des gens qui résistent à toute cette modernisation qui nous
amène à vivre dans l’abondance si matérialiste. C’est drôle tout de
même de passer d’un camping de luxe à une vie de campagne où la simplicité volontaire est à l’honneur ! En guise de présent, nous avions amené un pot de fleur pour les remercier sur lequel il était écrit Peace on earth ! Rien de plus approprié !

QUELQUES JOURS DE REPOS


Après ces derniers jours mouvementés, nous avons pris du temps pour simplement relaxer… De toute façon rien ne presse, puisque je suis en congé jusqu’au 5 janvier ! Nous avons fait le tour de la ville en bateau. Il s’appelle le City cat et il sert de transport public. Franchement, c’est une très belle ville Brisbane. Guillaume et moi avons aussi fait quelques parties de tennis, qu’il a remportées évidemment, mais on sent que l’écart est moins grand de fois en fois.

LE 31 DÉCEMBRE 2006

Une journée de cartes, c’est quand même assez traditionnel comme veille du jour de l’an ! Par contre, assister à un spectacle de feux d’artifices sous les étoiles en robe de soirée, ça sort de l’ordinaire…J’aurais bien aimé vous montrer tout cela en images, mais imaginez-vous donc que je n’ai plus aucune photo de ce 31 décembre 2006. Because, I dont know where is my camera. Après les feux d’artifices nous sommes allés visiter un ami à mon cousin qui avait loué un appartement en plein cœur du centre-ville pour le jour de l’an. Il y était avec des gens que mon cousin ne connaissait pas. En y réfléchissant, l’idée d’aller à cet appartement n’avait rien de bon. Nous sommes arrivés là-bas, avec ma caméra (et quelques verres dans le nez) et je suis repartie sans. Soudainement, cette SUPERBE caméra était disparue. Ainsi, je suis vraiment en deuil. Je l’aimais cette foutue caméra ! Vous comprendrez que je suis aussi très en colère. Je ne sais pas si je dois en faire un plat, mais il me semble que tout ce que je m’achète de luxueux ne me reste jamais vraiment longtemps entres les mains…Soit que je suis victime de vandalisme, soit que je les vends, ou que je les brise, ou qu’ils se font voler. De toute façon, tout cela s'est passé en 2006 ! Et lorsque 2006 se termine, est bien c'est 2007 qui commence ! Et, en ce début d’année, j’ai demandé à la lune de faire en sorte que je continue de m’étonner joyeusement devant cette vie qui me surprend tous les jours ! Donc, faites que mon prochain étonnement, soit le remboursement de ma caméra par mes assurances...Les démarches sont en cours de processus. GOOD LUCK !